1923, lundi 11 juin, la voûte céleste

Allons cette fois, je crois que nous allons vers les belles journées ensoleillées.

Petit à Petit, les manteaux noirs et gris des brumes et des nuages se déchirent et semblent s’évanouir en une légère fumée nous faisant apercevoir l’azur profond des cieux et plus tard quand les lueurs crépusculaires s’atténueront de plus en plus, les étoiles marqueront un point d’or ou d’argent sur la voûte céleste.

Tant que mes yeux verront, je ne me lasserai jamais de contempler la belle nuit étoilée. J’ai toujours ressenti une joie intime, douce, indéfinissable.

Je m’y suis laissé aller tout jeune, c’était instinctif en moi et toujours en avançant dans le sentier des années, je ne me suis jamais lassé d’admirer ce ciel toujours jeune qui ne semble pas comme moi vieillir, nature éternellement jeune puisque nous la voyons toujours la même.

Allons nous reposer car demain il faut continuer la semaine commencée.

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